Initiatives contre l’utilisation du plastique dans le monde alimentaire

L’emballage plastique est néfaste pour l’environnement. Quelle que soit sa forme, du polychlorure de vinyl au polystyrène, il ne fait ni du bien à la planète, ni à votre santé. Issu du charbon, du pétrole ou de gaz naturels, le plastique se fabrique à partir de matériaux non renouvelables. De ces matières premières jusqu’à l’objet final, tellement pratique pour notre quotidien, les étapes de transformation sont nombreuses. Ces étapes sont surtout coûteuses en énergie. Qu’il s’agisse au final de fabriquer une table basse ou un sac plastique, la production est donc écologiquement lourde.

La difficulté au recyclage du plastique

Le plastique est recyclable, mais seulement certaines formes. Un emballage de produit alimentaire par exemple, pourra être indiqué comme étant recyclable, ou non. Les consommateurs s’y perdent facilement, et c’est normal, surtout quand rien n’est indiqué sur l’emballage. Un système de pastilles serait sans doute bénéfique à cela.

Si tous les produits en plastiques ne sont pas recyclables, c’est que le coût de recyclage pourrait être supérieur en énergie au coût de production même du produit. C’est dire le gâchis qu’occasionne la production de tels produits en plastique.

Aujourd’hui, au niveau européen, le défaut de tri empêche de maximiser le recyclage du plastique. Ainsi, c’est au moins 3 fois plus de plastique que nous pourrions recycler en triant mieux.

L’emballage plastique, un cancer pour les mers

Certains savent que le plastique se décompose en plusieurs siècles une fois rejeté dans la mer. Toutefois, les bouteilles et sachets plastiques sont également composés de résidus toxiques, non-biodégradables, issus de leur production. C’est finalement dans l’eau et le sol que s’imprègnent c’est résidus. Environnement dans laquelle évoluent tant d’espèces qui se font contaminer, l’Homme y compris.

La masse de ces déchets rejetés continuellement par l’Homme – et qui croît de façon exponentielle – est parfois évoquée comme un « huitième continent ». Enfin, les déchets plastiques entraînent une hausse des émissions de gaz à effet de serre et donc du réchauffement climatique.

Des actions anti-plastique par les professionnels de l’alimentaire

Face à ce constat, la diminution radicale de l’utilisation du plastique est une mesure majeure, qu’un maximum de commerçants doivent appliquer. Cela affecte principalement les emballages. Voyons quelques cas de professionnels de l’alimentaire qui ont déjà su adopter de meilleurs pratiques.

L'emballage plastique est à proscrire pour respecter l'environnement

Les supermarchés à l’assaut face au tout plastique

Des magasins bio ont déjà pratiqué le 100% vrac, comme Biocoop lors d’opération dans des magasins éphémères. Cette chaîne milite aussi contre le suremballage. Ainsi les produits de leurs fournisseurs ne doivent être emballés qu’au minimum du nécessaire pour le transport et la conservation. Tout ajout lié à du marketing ou une raison non valable est proscrit. Biocoop indique par une marque visuelle comment chaque produit doit être trié.

Plus radical, en 2018, un magasin à Amsterdam a même aboli à 100% l’utilisation du plastique dans l’un de ses rayons. Il s’agit de Ekoplaza Lab, dont l’opération a été mise en place par l’organisme A PLASTIC PLANET. Ces acteurs pour l’environnement contrôlent l’emballage de 680 produits alimentaires, divers, avec des matériaux bio-sourcés, recyclés et totalement biodégradables ou réutilisables.

Des emballages industriels repensés

Dans le secteur industriel, une société comme Algopack produit des emballages produit déchet industriel d’algues brunes. Le matériau final constitué est rigide. Algopack exploite les propriétés biologiques et le cycle de vie de l’algue, qui permettent à un emballage produit par cette méthode de servir de compost après utilisation.

Dans le secteur de la bière, un acteur majeur, Carlsberg, a récemment retiré tout plastique de ses emballages servant a lier les lots de canettes entre elles pour en faire des packs. Désormais, Carlsberg utilise une colle recyclable. Le fabricant réduit ainsi la quantité de plastique utilisée de 76% avec cette nouvelle méthode.

Pour les produits unitaires, pas besoin de plastique

Pour les créations alimentaires faites maison, nous vous avions déjà parlé des films alimentaires naturels. Avec du tissu bio, et de la cire d’abeille, vous pourrez oublier vos boîtes en plastiques. Une idée « do it yourself » qui a donné des idées à la fondatrice de la start-up Bee’s wrap.

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Le tissu, traité avec de la cire d’abeille, de l’huile de jojoba, et de la résine, s’avère parfait pour la conservation et le transport d’aliments.

Dans le monde de la gastronomie, et en l’occurence de la pâtisserie, le chef Christophe Michalak donne l’exemple en supprimant tout plastique de ses emballages. Comme il le cite, cela a un effet bénéfique sur l’écologie, mais aussi sur le prix de ses produits. Et si cela doit nous obliger à nous lécher le bout des doigts pleins de chocolat, est-ce vraiment un problème ?

Merci pour ce très gentil post, nouveaux packaging et nouveaux prix adaptés, plus doux et plus savoureux #Repost @passion.douceurs with @get_repost ・・・ Avant de vous parler de cette merveille, je tenais à vous annoncer que dans une démarche écologique et responsable, le Chef Michalak a décidé de supprimer ses emballages plastiques. Le Chef a immédiatement répèrcuté ce changement sur ses prix en boutiques et on peut constater dès maintenant une baisse du prix des Pâtisseries!✨🥳 Bravo et merci Chef pour votre sérieux, votre engagement et votre honnetêté vis à vis de vos clients, c’est assez rare et je voulais le notifier sur ce post✨ . Le fondant Chokopraliné de Christophe Michalak🤤 . Une bombe de gourmandise et tellement addictif ce fondant au Chocolat🤤 . Le Chef Michalak a vraiment le don de régaler nos papilles et ce Chokopraliné en est la preuve✨ . Il est conçu sans Farine avec son Praliné maison et des Noisettes torréfiées😋✨ . Fondant Chocolat Manjari 64%, Praliné Noisette du Piémont, Noisette caramélisée🤤 . Disponible à la part 💶5,00€ ou en entier pour les gourmands 💶26,00€, il faut vraiment l’essayer😋 . @christophe_michalak @delphine_michalak #christophemichalak #paris #patisseries #pastry #desserts #douceurs #gourmandises #chocolat #fondantauchocolat #michalak #chocolate #becsucré #fooding #lefooding #pornfood #hazelnut #noisette #igers #igersfrance #chocolatelover #frenchpastry #frenchfood #yummi #gateau #dessertaddict #yummy #praline @patisseries_michalak

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Pour une consommation au quotidien sans plastique, découvrez les produits proposés par le site sans-bpa.com. Vous y découvrirez les liste de tous les fabricants participants. Une initiative à suivre.

Des actions locales pour la suppression du plastique

La ville de Monaco n’est peut-être pas la première à laquelle on penserait pour une telle mesure. Toutefois, avec le nombre de touristes qui y affluent et leurs besoins alimentaires, la consommation de plastique s’en retrouve de fait augmentée. Cela est particulièrement vrai lors d’évènements tels que le Grand Prix de Monaco.

Ainsi, la principauté de Monaco a décidé, dès 2019, de bannir les pailles et mélangeurs en plastique. Sur la Côte d’Azur, la dégustation d’une boisson fraîche en terrasse fait presque partie du quotidien des Monégasques. Heureusement, les habitants de Monaco pourront continuer à profiter de leurs jus et cocktails grâce aux pailles et mélangeurs en bambou ou en métal. Cette action va de pair avec la suppression des sacs plastiques à usage unique, commencée en 2016, au profit de sacs en matière biosourcées.

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