L’association de petites structures avec des mastodontes, une vraie synergie

Les grands groupes ont la force de l’expérience, mais auront toujours besoin de plus petites structures pour s’en inspirer. Ce sont elles qui apportent un nouveau souffle à l’économie, quelque soit le secteur. Que ce soit au travers de l’intrapreneuriat, la collaboration avec des start-ups, ou leur intégration à un plus grand groupe, la synergie doit avoir lieu.

Quand David et Goliath s’associent

Souvent les créateurs des petites entreprises sont des anciens employés d’un grand groupe, décident de mettre à leur propre profit des connaissances développées dans leurs précédents jobs. Les grandes entreprises, trop figées pour être suffisamment réactives, et les jeunes pousses, très petites structures, agiles mais aux moyens limités, trouvent intérêt à collaborer. De ce fait, une complémentarité entre les deux entités devient une alliance qui vise le succès. Voyons des exemples illustrant ce type d’associations.

Alizé et les petites entreprises à La Réunion

Depuis quelques années déjà, le groupe Alizé se développe en collaborant avec les PME sur l’île de La Réunion. Alizé a fait appel à 14 grandes entreprises de l’île pour accompagner le bon développement des petites et moyennes entreprises. En proposant des aides financières et des coachings aux plus petites structures, le but du groupe Alizé est simple. Alizé vise un meilleur développement des petites entreprises locales pour viser leur réussite.

Nawar Productions, une société spécialisée dans la production visuelle, était le premier bénéficiaire de ce projet. Cette entreprise est désormais capable d’aller plus loin dans ses réalisations en s’appuyant sur les conseils des coachs d’Alizé.

Aide aux petites structures

Une filiale d’un groupe coopératif sucrier, Tereos Océan Indien, a aussi contribué à la mise en place de ce projet d’aide. Pour eux, ils ont suggéré à l’équipe de Nawar Productions d’engager de nouvelles compétences. Alizé a aussi proposé l’élaboration d’un business plan sur 3 ans pour définir une courbe de croissance.

Dans ce même contexte, le projet Tereos Océan Indien a aussi aidé une petite entreprise locale pour l’aider à lancer sa propre marque de vêtement.

L’alliance de Sanofi avec les PME dans diverses régions

Un autre exemple est celui du géant pharmaceutique Sanofi. Depuis sa création en 1973, la marque s’est beaucoup développée jusqu’à être aujourd’hui au troisième rang mondial. Ce résultat a notamment été permis grâce à la collaboration de plus petites structures, chacune spécialisées dans leurs domaines.

Sanofi a lancé depuis 2013 un nouveau système sous le nom de VETCS ou Valorisation d’Expérience et Transfert de Compétence des Séniors. Le but de ce projet est de replacer les salariés volontaires de Sanofi dans des associations ou dans des PME selon leur compétence et leur choix.
Sanofi s’occupe de tous les frais occasionnés par ce changement d’environnement ; leur prise en charge est totale. Cela permet ainsi à des petites structures de se développer grâce à de nouvelles ressources.

Le deal permis par une VETCS engage le salarié à investir à temps plein ou à temps partiel dans un nouveau poste. Bien évidemment le salaire tel quel. En évoluant ainsi, les reconversions possibles sont diverses, dans des domaines variés comme les missions scientifiques, les ressources humaines ou encore la communication. Sanofi doit toutefois donner son aval avant de permettre à l’employé de réaliser ce projet. Depuis 2013 alors, plusieurs centaines de missions ont ainsi eu lieu.

Un autre exemple de collaboration est celui de Thales, STMicroelectronics, l’Institut Français du Pétrole, Schneider et Airbus qui demandent de l’aide à Novapack pour la réalisation de leurs emballages de produits. Cette alliance des grandes et petites structures est une idée d’association pour un développement plus productif, dans tous les domaines.

 

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